Le week-end dernier, j’ai pris rendez-vous avec Le monde effroyable et beau d’Otto Dix.
Le quoi de qui ?
En déambulant dans l’exposition Rouge cabaret au Musée des Beaux-Arts de Montréal, on constate que les oeuvres de l’artiste allemand, datant pour la plupart de l’après première guerre mondiale, sont encore aujourd’hui tout à fait d’actualité. Ses toiles nous parlent de folie, de guerre, de blessés, de victimes collatérales… Des sujets encore très contemporains et que l’on a maintenant l’habitude de voir live, aux nouvelles télévisées.
Mais elles nous parlent également de la montée de l’intolérance dans l’Allemagne de l’époque qui semblait pourtant bien progressiste. Alors que nous-mêmes vivons une époque trouble où la droite conservatrice remontent un peu partout dans le monde, c’est troublant.
Jusqu’au 2 janvier 2011.